page suivante »
MINIMES 517 Sa tombe est demeurée au milieu du chœur, à l'endroit même où a été placée la statue de la Vierge Marie, si chère aux élè ves Minimois, qui chaque soir viennent en bai- ser religïeusemeut les pieds. Maisl'épitaphe a été usée sous les pas des générations d'écoliers ; les caractères en sont devenues illisibles. Le portrait du noble obéancier, qui se conservait dans la salle capitulaire, a disparu pendant la Eévolution et ne s'est jamais retrouvé., (I) Seules les armoiries restent aux chapiteaux des colonnes (2), comme un dernier hommage et le témoignage persévèrent de ce qu'il avait fait pour le couvent de la Croix de Colle. A l'occasion même de l'établissement des Pères Minimes, il se passa un fait assez singulier, que nous ne voulons pas omettre quoiqu'il paraisse d'un faible intérêt et n'ait qu'une légère importance. Il servira au moins à prouver la faveur générale qui accueillit les enfants de saint François,et montrera qu'ils trouvèrent dans tous les rang-g des personnes dévouées à leurs intérêts. Il s'agit simplement du transférement du marché de bétail, établi en face du monastère. Cette place, la première qui s'offrait après avoir passé les portes de Saint-Irénée et de Trion, récemment agrandie par les dé- Fondateurs et admis à jouir de tous les privilèges de ce titre. « Nobilis ac pefillustris D. Mauritius de Fenoil. Obedientiarius Ecclesiœ collegiatœ SanctMusti civitatisLugduuensis, fundator chori Ecclesiœ conventus nostri, declaratur in fundatorem cum omnibus privilegiis spiritualibus concessis Fundatoribus Ecclesiasticis ordinis nostri ». Capitulum générale Massiliœ celebratum anno 4635. — H. 356. — » Livre ancien des ehapitres généraux et provinciaux. (1) Arch. départ. Fonds des minimes. —Liasse H. 368, Inventaire des meubles qui se trouvent dans le couvent en 1790. (2) Elles portent de gueules, au taureau d'or, chevronné du même. 27