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BIBLIOGRAPHIE. 483
Mais cette lettre, il paraît, contiendrait des inexacti-
tudes et des expressions dont M. Randin fils se plaint.
Mon impartialité me fait donc un devoir de publier la
réclamation de M. Randin fils et je vous serais obligé,
Monsieur le Directeur, de vouloir bien l'insérer avec ma
lettre, dans le prochain numéro de votre Revue.
M. Randin voudra bien reconnaître, par cette publica-
tion, queje suis le premier à regretter que des notes
inexactes aient pum'être fournies, et à louer le sentiment
de piété filiale qui lui a dicté sa démarche auprès de moi.
Veuillez agréer. Monsieur le Directeur, la nouvelle
assurance de ma considération la plus distinguée.
Léopold NIEPCE.
A M. Niepce, conseiller à la Cour d'appel.
Monsieur le Conseiller,
Je prends à l'instant connaissance d'une lettre insérée
dans votre travail sur lesbibliotlièques lyonnaises et par
laquelle M. Rivoire affiche la prétention de rectifier
quelques faits relatifs à la bibliothèque de mon père.
Permettez-moi, Monsieur, de rétablir ces faits en quel-
ques mots :
Dans la vente faite par moi, j'ai traité directement avec
M. Claudin, de Paris, sans user d'aucun intermédiaire.
J'ignore complètement quel genre de mandat M. Claudin
a pu confier à M. Rivoire dans cette affaire. Ce qui est
certain, c'est que je n'eusse jamais traité avec M. Rivoire,
même comme intermédiaire.
Le catalogue sur lequel la vente a été consentie a été
rédigé en entier de ma main, plusieurs années après la
mort de mon père. Il contient exclusivement tous les