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468                  LA KUE ÉCOllCHIÏ-BOEUF
   « L'Eglise de Lyon continua à la célébrer jusqu'au
«   commencement duxv 6 siècle         le clergé de la cathé-
«  drale allait jusqu'à l'église de Vaize, où il commençait
«  les prières, de là il s'embarquait sur la Saône, aecom-
«  pagné du clergé de Saint-Just, de celui de Saint-Paul,
«  et des religieux de l'Ile-Barbeet d'Ainay, chacun dans
«  leur bateau orné avec luxe et couvert de flambeaux et
«  de banderoles. Tous ensemble, à la suite les uns les
«  autres, accompagnés de plusieurs barques d'escorte,
«   descendaient la rivière en chantant matines et laudes.
«  Après avoir passé le pont de Pierre, les cinq églises
«  se rangeaient dans un ordre différent et continuaient
«  leur route jusqu'à Ainay, où elles faisaient leur station
o   et baisaient dans le chœur la pierre de saint Pothin...
   « Quelques raisons contribuèrent à l'abolition de cette
« fête : il y avait long-temps qu'il s'y était introduit des
« abus et des cérémonies profanes. Ainsi les citoyens
« de Lyon descendaient la Saône sur un bateau magnifi-
« que, peint et construit en forage de bucentaure. Les
« plus riches bourgeois s'y renfermaient et s'y livraient
« à toutes sortes d'extravagances .Ce bateau venait jus-
c qu'au-dessous de la dernière arche du pont de Pierre,
 e
« du coté de Saint-Xizier, que l'on nommait à ce sujet
< l'arc merveilleux. Du haut de cette arche, on précipitait
 <
 :



Adonis, (mens. jun. p. 201.) l'histoire dos martyrs lyonnais : s festi-
« citalcm cires lugdur.e;isi>t uruis, omnibus uudequaque lœtanter
« accurentibus, per descensum p.umiiis cum hymni:< et canticix
« gratulaliones concélébrantes, missarumque solemnia inapostolorum
« ecclesia, ubi sancti cineres eorunt condiii gervanlur, feslive domino
« reddentes, ex anliqiwrum iradilione, ipsam diem miraculorum
« appelant; locus in quu pussi sunl Athanaco vocaiur : ideoque di-
« cuntur martyre:- athanacentes.