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                     UN CHAPITRE
        DE    LA    VIE    DE     SOLIMAN-PACHA




   Nous avons donné, dans le numéro de juin, et comme essai du
livre auquel nous travaillons, un chapitre delà Vie de notre com1
patriote, le colonel Sève, Soliman-Pacha.
   Des amis, ayant accueilli ce fragment avec indulgence, nous en
ont demandé un second, pour mieux connaître notre faire, notre
plan et le chemin que nous avions suivi.
   Encourage par cette demande, nous leur offrons un nouveau cha-
pitre pour lequel nous réclamons la même bienveillance que pour le
précédent.
   Au moment où nous sommes, les vaisseaux du vice-roi d'Egypte
ont été détruits à Navarin et ses soldats décimés par la guerre de
Morée.                                                  A. V.



                   LA GUERRE DE SYRIE


   La flotte égyptienne et l'armée étaient rentrées
à Alexandrie , vaincues mais glorieuses, mutilées,
presque anéanties, mais héroïques et dignes d'une autre
fortune. Dieu l'avait voulu et quieût : pulutter en ce monde
contre la France et l'Angleterre alliées, unies, même
sans le secours de la Russie ? et quoi d'étonnant que
la Turquie, dont les marins avaient déserté, que
l'Egypte, dont les matelots connaissaient à peine leurs
officiers et dont ils n'étaient pas connus, que l'Egypte
dont la marine était toute nouvelle, eussent succombé
devant les flottes aguerries et siénergiquemenfc comman-
dées des deux premières nations maritimes du globe? Ne
sait-on pas qu'un navire q u i a navigue six mois, vaut
dix fois plus que le navire, qui, nouvellement" armé, pour