Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
 V f <   • • • - - • • • , • •   •        {   V




                                     li.VRONKIE DE JOUX    187

 Joux, rentes nobles, institutions et destitutions d'officiers,
 avec toutes ses appartenances et dépendances ; il se
 maria en secondes noces, par contrat du 3 juillet 1745,
                                                 »
 avec sa nièce Marie-Nicole de Pomey de Rochefort, fille
 de messire Jacques de Pomey, chevalier, seigneur de
 Rochefort, les Sauvages, Monchervet et autres places,
 et de dame Marie-Charlotte de Villeneufve, sa sœur.
    Jean-Joseph de Villeneufve testa, le 7 septembre 1745,
 en faveur de sa seconde femme et mourut le 13 septembre
 1766.
    Un an avant sa mort, dans la nuit du 20 au 21 juin
 1765, la paroisse de Joux fut dévastée par une pluie tor-
rentielle qui causa de grands dégâts à Tarare, aux Sau-
 vages, à Amplepuis et dans plusieurs autres paroisses
 voisines. Après ce désastre, les habitants de la paroisse de
Joux envoyèrent une supplique à l'intendant de la géné-
ralité de Lyon, dans laquelle ils lui exposèrent les faits à
peu près en ces termes : Joux est la paroisse la. plus mon-
tagneuse de l'élection de Villefranche et tous ses prés
sont renfermés dans les différents vallons qui la compo-
 sent. La quantité d'eau qui tomba sur les montagnes
forma de toutes parts des torrents si rapides qu'en se pré-
cipitant ils entraînèrent les terres, les arbres et tout ce qui
se trouva sur leur passage. Ces eaux accumulées dans les
vallons acquirent une nouvelle force, s'ouvrirent un pas-
sage au milieu des prés par des ravins si profonds et si
larges que plus de la moitié de leur contenue fut emportée,
et il est difficile de tirer parti de ce qui en reste, soit par
la difficulté de pouvoir les arroser, soit par celle d'enlever
les pierres et le gravier dont ils sont couverts ; les chemins
ont eu le même sort, il sont coupés de toutes parts, et
tellement remplis de pierres et de gravier que toute com-
munication est impraticable, tant pour le dedans que pour