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                     LES BEAUX-ARTS A LYON.                279

 passionné de Josépin , est à Lyon le représentant des
 écoles maniéristes qui avaient tant de vogue à Rome au
 dix-septième siècle, et de cet art des grandes machines et
 des vastes ordonnances, facilement conçues, qui doivent
 séduire en multipliant les illusions. Il revint de Rome
avec une réputation toute faite et, dès l'année 1644, il
reçut une commande du Consulat.
   « BB, 150, 1644. Marché passé avec Horace Leblanc
pour pourtraire au vif et au naturel les prévosts des mar-
chands et échevins, puis la réduction du Consulat à l'instar
de celuy de Paris, comme aussi cenlx du feu roy Henri d'heu-
reuse mémoire, du roi à présent régnant, et de MM. les
gouverneurs et lieutenants généraux au dict gouverne-
ment, qui ont eu les dictes charges puis le dict temps, et
ce à raison de dix livres tournois par chacun pourtraict
enrichi et doré, à la forme de celui que le dict Blanc a
représenté au Consulat du dict feu roy ; lequel Blanc a
promis de rendre lesdicts pourtraicts au nombre de cin-
quante-sept, à raison de huit pourtraits par moys. »
   Depuis cette époque, jusqu'à la mort de l'artiste, arrivée
en 163? (1), les archives de Lyon contiennent les mentions
suivantes :
   « BB, 153, 1617. Mandement de 155 livres à Horace Le-
blanc tant pour la valeur de cinq grands portraits, y com-
pris la bordure de bois de noyer, à raison de 12 livres la
pièce, que de cinq petits portraits du prévôt des mar-
chands et des échevins, exécutés par l'artiste dans le livre
de l'échevinage, au prix de dix livres pièce : »
   « BB, 159, 1621. Mandement de 113 livres tournois


159, 163, etc. — Clapasson, Description, de Lyon, 12, 66, 137, 146,
1«2, 144.
  (1) BB, 191. Archives de Lyon.