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CHRONIQUE LOCALE. 187 — Et à côté du deuil public que de deuils particuliers! La poésie a perdu Pierre Dupont, le grand poète, dont tant de chants seront im- mortels. On a de suite résolu de lui ériger un monument. La commmission de souscription, composée de MM. Barodet, Bau- ehard, Bijean, Charavet, Chenu, Durand, Gailleton fils, Ganguet, Louis Garel, L. Guarin, Célestin Gauthier, Jarricot, Joussay, Lhémann, Maréchal, S. Maynard, Th. Rivoire, Joséphin Soulary, Jean Tisseur- Eugène Véron, s'est réunie le 1" août et a constitué comme suit son bureau définitif : Président : Joséphin Soulary. Vice-présidents : Barodet et Ganguet. Secrétaire : Jean Tisseur. Secrétaires-adjoints : Célestin Gauthier et Th. Rivoire. Trésoriers : Bijean et Gailleton fils. La commission se réunira place Impériale,, 40, chez M. Maréchal. — La science a eu à regretter le docteur Barrier, ancien chirurgien en chef de notre Hôtel-Dieu, économiste, écrivain distingué, créateur de la Gazette Médicale de Lyon, décédé aux environs de Paris ; La jurisprudence, M. Génod, juge d'instruction à Villefranche, né à Bublane (Ain), décédé le 17 juillet à Vichy, à l'âge de 56 ans. Il était un des membres éclairés du conseil d'arrondissement de Trévoux. Sa mort est une perte pour ses justiciables, pour l'Administration, pour la Doinbes et la Bresse. II était le beau-frère de l'un des plus gracieux collaborateurs de la Revue du Lyonnais, M. Maurice Si- monnet; Le clergé, M. Suchet, grand-vicaire d'Alger, qui, depuis la con- quête avait consacré son zèle et sa charité aux populations de Bône, où il s'inspirait des souvenirs de saint Augustin. — Le 18 juillet, ont été célébrées à Lyon les obsèques du docteur Gilibert, chevalier de la Légion-d'Honneur, ancien président du con- seil d'administration des hospices civils de Lyon, membre de l'Aca- démie et de la Société de médecine de Lyon. Il était né en Pologne. Il a légué toute sa fortune à l'école de la Martinière. M. le docteur Gérard et M. Arlès-Dufour ont rappelé les vertus et les services du défunt. — Pendant que nos troupes battaient en retraite, il ne pouvait être