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             1E BERGER BU RÛYANS.


Pâtre, entends-tu l'écho de ta fraîche vallée
Répondre au rossignol sous îa verte saBÃée ?
      Entends-tu cet hymne da soir ?
Mille petites fleurs parfumant îa campagne.
L'or du soleil couchant embellit la montagne,
     Regarde, et Tiens ici l'asseoir !
Je suis un voyageur épris de la nature,
les sommets verdoyants, leur aimable parure,
      Leur charmante sérénité,
Les lointains radieux, l'ineffable harmonie
De la grande œuvre où briiie un sublime génie.
      M'enivrent avec leur beauté.
•J'adore le Royans, ses ravissants ombrages.
Pleins d'arômes légers, de si doux babillages,
      Et ia clochette des troupeaux,
Voix sonore, argentine, on l'écoute, eîîe tinte,
limpide comme l'eau qui de la roche suinte,
      S'éparpillant en gais ruisseaux.
là, viennent se mirer mésanges et fauvettes
Et ces bijoux de Dieu nommés bergeronnettes,
      Dont le corps fluet et mutin
Aime à se balancer et se balance encore,
Mignons chefs-d'œuvre ailés'que la grâce décore,
      Cossue les sylphes on matin.
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