Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                           CHRONIQUE LOCALE-                               Hfi
   « M. Lépagnez, qui était déjà souffrant iors de la dernière exposition
dcsAmis-des-Arts, est mort après une maladie de trois mois. Il ne laisse
que peu de productions, p iree que le travail ne lui était pas facile, et qu'il
ne voulut jamais se contenter de l'a peu près et du style de convention.
Comme homme, M. Lépagnez était très aimé de tous ceux qui le connais-
saient, et, chose rare, il ne rencontrait que des sympathies auprès de ses
confrères. »
   Le 8 juillet ont eu lieu, à Lyon, accompagnées d'une foule sympathique
et attristée, les obsèques de Mmo M'Roë, femme de M. Henri M'Roë, an-
cien substitut à Lyon, aujourd'hui premier avoeat général à Grenoble.
Mme Jj'Roë, de celte famille Gavinet si connue dans la science, s'était fait
une spécialité de charité et de bienfaisance, et continuait d'anciennes tra-
ditions qui la faisaient bénir.
   Elie est deeédée le 4, après une courte maladie, dans sa propriété de
Chandieu. — L'Impartial dauphinois dit : « La société de Grenoble avait
vite adopté cette digne et aimable femme, cette mère de famille admirable.
Mme Henri M'Roë, de son côté, avait adopté les malheureux de notre ville.
Attachée à un grand nombre d'oeuvres de bienfaisance, dévouée envers tou-
tes, elles avait toujours les mains ouvertes pour donner. Nul n'a su faire le
bien avec plus de tact et de simplicité, avec plus de boulé et d'exquise
délicatesse. »
   — On annonce la mort de M. le comte Joseph-Maric-Zéphirin de Mayol
de Lupé, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de
la légion d'honneur, ancien officier de la garde de Louis XVIII et de Char-
les X, ancien lieutenant colonel de cuirassiers, décédé à Genève, le 10 juin
à l'âge de 89 ans.
   Notre prochaine livraison contiendra une notice sur un ami, le docteur
Charles Fraisse, secrétaire de l'Académie, décédé le 26 juin dernier, avant
d'avoir touché à la vieillesse.
  — On lit dans le Courrier de l'Ain :
  « La bibliothèque de M. de Lamartine, qui se trouvait tout entière au
château de Montccau, a été achetée par un libraire de Bourg, M. Gromier.
Elle se compose en grande partie d'ouvrages qui lui ont été offerts par nos
historiens, savants et littérateurs. Plusieurs i enferment encore des lettres
des auteurs eux-mêmes à M. de Lamartine.
   « Sur quelques-uns de ces livres, il y a des annotations très-curieuses,
des pensées, des sentences, des appréciations rapides ; elles sont presque
toujours de l'écriture du grand poète, et sa signature y est jointe fréquem-
ment. Il y o des ouvrages de MM. Michekt, Henri Martin, avec dédicaces Ã