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               I.K PAGE M ' BARON ÃHîS ADRETS.          S")
mais l'Église exigent que leur plus illustre chef arrache
de son coeur une passion insensée et reparaisse sur les
champs de bataille l'esprit lucide et net, et le cœur libre
de tout attachement futile ou dangereux,
    Blancon s'inclina et l'âme inondée d'une espérance
nouvelle, d'un bonheur qu'il n'osait s'avouer, il sortit
précipitamment de la maison où reposait son chef, tra-
versa la Saône dans un bateau léger et, hâtant le pas à
travers les rues étroiles qui longent les Céiestins et les
Cordelière^ se rendit au logis de Clémence de Bourges.
Berthe et Philomene, cachées soigneusement, y étaient
encore, mais l'âme émue et attendant avec anxiété le
moment de fuir Lyon. L'instant propice avait manqué.
    Blancon expliqua ouvertement à Clémence la nouvelle
position non seulement de Lyon qui, sous le gouverne-
ment de Soubise, verrait se calmer les passions politi-
ques, mais encore celle du baron qui, malade, trouve-
rait, à sa convalescence, ie favori de Condé au-dessus de
lui. Si Beaumont se rétablissait, la politique de ceux de
la religion exigerait qu'il se remît immédiatement en
campagne et qu'il allât se mesurer, avec toutes les forces
disponibles, contre les papistes et Nemours. Dès lors, son
influence n'était plus à craindre à Lyon, et on pouvait
lui résister sans courir de grands dangers ; puis, sous
l'influence de sa sœur la charmante vicomtesse d'Aube-
terre, Soubise avait donné ordre de chercher Marianne
de Varennes pour la remettre entre les mains du chanoine
son oncle, qui devait la conduire au plus vite à son
père. C'était maintenant Marianne qu'il s'agissait de dé-
couvrir.
   Clémence, après y avoir mûrement réfléchi, accéda