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LA FAMILLE GIROD DE L'AIN. 69 en 1791, membre de l'assemblée législative qui succéda à l'assemblée constituante dont son père faisait partie, il s'y conduisit avec fermeté, notamment au 10 août. Lors de la formation du département du Léman, dont Genève devint le chef-lieu, Girod fut désigné pour gérer l'administration centrale installée en septembre 1798; il la présida jusqu'en mars 1800, époque à laquelle cette ad- ministration, sous la constitution consulaire, passa dans les attributions d'un préfet. Il fut alors appelé au Conseil général du départe- ment, à la création du nouveau tribunal criminel du Lé- man; en mai 1800 il fut nommé, par le premier consul, commissaire du gouvernement près de ce tribunal ; puis, sous le régime impérial, il devint procureur général près de la Cour de justice criminelle. Lors delà suppression de ce poste, en 1811, il continua les mêmes fonctions du mi- nistère public près la cour d'assises du Léman, comme procureur impérial criminel, jusqu'à l'époque où Genève cessa de faire partie de la France, c'est-à -dire jusqu'en 1814. A cette dernière date, il fut envoyé à Lyon pour reprendre ses fonctions de substitut du procureur général près la Cour royale et fut délégué comme procureur royal criminel à Montbrison, jusqu'à la suppression de cette ma- gistrature. Il prit alors sa retraite, en 1816. — Il résida longtemps à Genève, où il avait conquis l'estime publique; mais, nommé membre du Conseil général du département de l'Ain, il venait souvent à Thoiry où il est décédé. D'autres personnages de la même famille se sont distin- gués dans les armes et dans les emplois publics ; notam- ment un quatrième fils de M. Jean-Louis Girod. Savoir : Girod (Gabriel), marin, né à Gex en 1784, mort