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                LA FAMILLE GÃItOl» 1)K i. AIN.            67
nistre, fils aîné du précédent, né à Gexle 4 8 octobre 4 784.
mort à Paris le 27 décembre 4847.
   Il exerça de bonne heure la profession d'avocat jusqu'en
1806, époque à laquelle il fut nommé substitut du procu-
reur impérial à Turin.
   En 4804„ n'ayant encore que 23 ans, le jeune avocat
se fit le défenseur de la fille Hisay, impliquée dans la
conspiration de George Cadoudal, celle de Pichegru et
autres ; il parvint à la faire mettre en liberté.
   Il devint successivement procureur impérial à Alexan-
drie-de-la-Paille, en 4809, substitut du procureur général
près la Cour d'appel de Lyon, en 4840 , auditeur au Con-
seil d'Etat à Paris, il fut choisi pour avocat général à la
Cour impériale de cette ville.
   Pendant son séjour à Lyon, Amédée Girod, qui était
membre de la Société littéraire, assistait assidûment aux
séances et se faisait entendre fréquemment. Sa dernière
lecture concernait une traduction de l'Oreste d'Alfieri.
   Pendant les cent-jours (4815) il remplit les fonctions de
président du tribunal de première instance de la Seine ;
mais la seconde restauration des Bourbons lui enleva sa
position. Envoyé, par l'arrondissement de Gex, àla cham-
bre des représentants, il signa la protestation rédigée par le
général Lafayette et déposée chez le président Lanjuinais.
    M. Amédée Girod fut assez heureux pour procurer un
 asile au brave général Drouot son ami. Il eut l'honneur
 de le défendre devant la Commission militaire de 1815,
 qui prononça son acquittement. Son nom est mentionné
 d'une manière flatteuse dans le testament de ce général.
    En 1819, il rentra dans la magistrature, fut successi-
 vement nommé conseiller à la Cour royale de Paris ; préfet
 de police en 1830 ; président de la chambre des députés ;
 ministre de l'instruction publique et des cultes, le 30 avril