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04 LA FAMILLE GÎROB DE L'AIN. crétaires de cette assemblée ; plus tard il entra au Conseil des Cinq-Cents. Jean-Louis attaqua le projet de la commission à l'oc- casion du papier-monnaie. « Réunissons tous les efforts « de notre zèle, dit-il, pour diminuer le nombre des vic- « times et que nos petits-neveux profitent des leçons de « notre expérience malheureuse, pour écarter à jamais le « fléau du papier-monnaie, fléau le plus terrible de tous, « puisqu'il démoralise les nations, renverse tous les prin- « cipes, confond les éléments d'ordre social et jette dans « les horreurs du chaos. » Il s'éleva aussi contre Y arrière des traitements des fonc- tionnaires publics ; — le mode de liquidation des dettes des Jésuites. Il fit un excellent rapport contre l'aliénation des im- meubles des hospices civils, — sur Y établissement d'une ins- pection des contributions directes, —'le mode d'impositions, — le paiement des charges départementales et communales ; — Yimpôt du sel ; — le droit de pétition, et sur le projet de loi relatif aux élections, etc., etc. Après le 4 8 brumaire an VIII, il entra au Corps légis- latif, dont il devint successivement secrétaire et président. Présenté le 4 2 pluviôse an XII (2 février 1804), comme candidat au sénat conservateur par le département du Léman, il n'y fut point admis, mais il reçut la décoration de la Légion d'honneur, le i frimaire de la même année, (25 novembre 1804). En 4807, il fut nommé conseiller-maître à la Cour des comptes et obtint le titre de baron de l'Empire en 1809. Pendant les cent-jours, l'Empereur lui confia les fonc- tions de président du tribunal de première instance de Paris. L'arrondissement de Gex le désigna pour son man- dataire à la chambre des représentants, et trois ans après en'4 818, il reparut à la chambre des députés dont il de-