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LES BEAUX-AUTS A LYON. 15 tes de Saint-Joseph est un Ecce Homo de Palme le vieux (t ) ; dans l'église des Célestins sont deux toiles de Squoniam, peintre allemand (2) ; dans le réfectoire du même cloître des Célestins les Noces de Cana, tableau peint par Ver- mansal, de Paris, dans la manière des Vénitiens (3) ; dans l'église des Jacobins, un tableau de Van Tulden, un des meilleurs élèves de Rubens, qui avait travaillé aux Mathu- rins de Paris (4) ; puis une Assomption, de Simon Vouet, et l'Apparition de Jésus-Christ à saint Thomas, par Sal- viati, peintre florentin (5); dans l'église de l'Hôtel-Dieu, un Saint-Sébastien de Squoniam (6) ; dans l'église des Cordeliers une Sainte-Geneviève, de Louis Massari, élève de Louis Carrache (7), et une Assomption de François Porbus, peintre flamand (8) ; dans l'église de Saint-Nizier, un Jugement dernier, le Serviteur du Centenier, le Possédé, le Paralytique à (a piscine, les Marchands chassés du temple et dans l'église Saint-Pierre, Y Apôtre saint Pierre dans son cachot, six tableaux peints par Spier (9), peintre lorrain élève du Bernin; une Flagellation par Jacques Palme le (1) Clapasson, Description de Lyon. p. 23. (2) Ibidem, p. 35. (3) Ibidem p. 37. (4) Ibidem, p, 39. Ce tableau de Van Tulden représentait la Sainte Vierge et l'enfant Jésus dans une gloire, et en bas les trois mages ainsi que plusieurs saints de l'ordre de saint Dominique. (5) Ibidem, p. 43. Ce tableau est.aujourd'hui au Louvre ; nous en avons déjà parlé au 16* siècle. (6) Clapasson, Description de Lyon, p. 53. (7) Ibidem, p. 65. (8) Ibidem, p. 67. Cette assomption était peinte sur bois. (9) Clapasson Description de Lyon, p. 108. Monfalcon, Histoire mo- numentale, V. 77,187. Durival, Description de la Lorraine, II, 50. Claude Spier mourut à Lyon en 1681.