page suivante »
LES TOMBEAUX DE SAINT-P'IERRE-LE-VIEUX il LES B E L L I È V R E Comme celle des Laurencin, la famille des Bellièvre est issue de l'échevinage. Comme les Laurencin, les Bellièvre servirent dignement leur pays; mais une plus brillante destinée leur était réservée. De telles illustra- tions seraient enviées par une grande ville. C'est pour- tant dans un modeste village des montagnes du Lyon- nais, à Saint-Jean-de-Chaussan, près de Mornant, que tous les historiens s'accordent à placer le berceau de la famille des Bellièvre. L'époque de leur établissement dans notre ville est in- certaine. Elle n'est pas antérieure du moins au commen- cement du XVe siècle (1). Vers 1410, en effet, les généa- logistes nous signalent l'existence d'un Antoine Bellièvre (1) Claude Bellièvre, auteur du traité de Bellis et induciis, etc., qui, suivant Moréri et Lachcsnaye des Bois, vivait en 1269, n'est autre que le président Bellièvre, à qui nous devons aussi le Lugdunum priscum. Cette erreur, reproduite dans la Biographie universelle éditée par Firmin Didot, sous la direction du docteur Hoefer, n'eût pas été commise, si l'on eût consulté les preuves de l'Histoire civile et consulaire du P. Meneslrier. (V. page 49.)