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DE SAINT-PIERRE-LE-VIEUX. 233 Les manuscrits de Guichenon lui donnent pareillement dix enfants. Mais au lieu de Pierre et de Barthélémy, ces documents désignent Jacqueline et Marguerite, la- quelle épousa Pierre Arod, seigneur de la Fay (1). Suivant les auteurs du Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire, Claude Laurencin serait entré dans l'état ecclésiastique après la mort de sa femme. C'est ce que nous apprend l'épitaphe suivante que nous trouvons dans les Epigrammes de Claude Rousselet, mais qui nous semble toutefois plutôt une fantaisie littéraire qu'une inscription destinée à être placée sur un tombeau : CLACDH LAURENCIM PROBISSIM* VIT^E VIRI TUMULUS. Post multam sobolem, defuncta conjuge, flamen Fit sacer ; his actis rite beatm obit. Mormoreum hoc cujus cineres subiere sepulchrum : Mens in sidereo diva, recepta polo est. Hanc ergo venerarc, cinis qua conditur, urnatn : Funde sacrum rorem, thura, preces, violas (2), Traduction : TOMBEAU DE CLAUDE LAURENCIN, HOMME DE HAUTE PROBITÉ. « Père d'une nombreuse postérité, son épouse morte, il devient prêtre: « après une vie aussi bien remplie il meurt heureux. Ce tombeau de mar- « bre recouvre ses restes, mais son âme a élé reçue dans les deux. Vc- « nérez cette urne où sont renfermées sescendres; répandez sur elle l'eau « sainte, l'encens, les prières et les fleurs. » L'entrée de Claude Laurencin dans l'état ecclésiasti- que nous explique comment il devint prieur de Saint- (t) Lachesnaye des Bois. — Saint-Allais. Nobiliaire de France. — Mss. de Guichenon, XVI, n° 202. — Le Laboureur. V° Arod. — Pernetti. Lyonnais dignes de mémoire, I, p. 218. — Latour-Varan. Eludes sur le Forez, I, p. 289. — Notes inédites de M. Morel de Voleine. (2) Claudii Rosseleti, jureconsulti, * patriciique Lugdunensis Epigram- mala, p. 27. — Lugduni, 1537.