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                    DE SAINT-PIERRE-LE-VIEUX.                   227

plusieurs maisons et des propriétés importantes à la cam-
pagne. C'est ainsi que les manuscrits du P. Ménestrier
mentionnent à la date de 1461 la reconnaissance de Ni-
colas Laurencin à Jean de Grolée, prieur de la Platière
pour la chapelle de Saint-Marcel (1).
   Telle fut l'origine d'une maison qui, un siècle plus
tard, était devenue l'une des plus riches et des plus puis-
santes du Lyonnais. Aussi, malgré l'opinion contraire
de M. de Terrebasse, croyons-nous que c'est à la même
famille qu'appartient le Laurencin, drapier, qui fournit à
Bayart l'étoffe nécessaire à son équipement pour faire
ses premières armes. Une famille qui a commencé par un
albergier, disent à ce sujet les auteurs du Catalogue des
Lyonnais dignes de mémoire, a pu compter aussi des
drapiers, quoiqu'elle ait produit des chevaliers de Malte
et des dignitaires ecclésiastiques (2).
  . Suivant plusieurs historiens, Nicolas Laurencin aurait
épousé, le 17 octobre 1417, une fille de la maison de Gor-
revod, tandis que d'après une autre opinion qui nous paraît
plus probable, il aurait contracté mariage, le 14 août
1420, avec Anne de Villars, fille de Pierre de Villars, con-
seiller de ville en 1423 (3). Son fils aîné, Etienne, maître
de métiers pour les ferratiers, en 1451 et 1475, fut huit
fois conseiller de ville, de 1470 à 1495. Il épousa Cathe-
rine de Gayant, fille de Robert de Gayant et de Marie de
 Bravart.
    De cette union naquirent:
    1° Claude Laurencin, qui suit.


  (1) Notes sur Lyon, ann. 4461.
  (2) Histoire de Bayart, p. 30. — Catalogue des Lyonn. dignes de mé-
 moire. V° Laurencin.
   (3) Notes inéd. de M. Morel de Voleine.