Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
 416          LA PARESSE D'UN PEINTRE LYONNAIS.

liste italienne; en outre, une foule de toiles plus petites
qu'il nous est impossible de rappeler.
   D'autres portraits en grand ont révélé M. Trimolet sous
une autre face. Le talent est modifié ; c'est une manière plus
large et plus puissante ; la palette est plus grasse, le pinceau
plus hardi. Le fini flamand fait place à l'empâtement italien.
La couleur est toujours solide, la conscience et le travail
sont les mêmes. Il n'y a pas d'à peu près, pas d'escamotage,
pas de pochade ; mais l'horizon s'est élargi ; l'artiste est
maître. Voici quelques portraits de cette seconde manière :
Le comte de Villers-Lafay, en pied, et en habit de général.
M. Alphonse de Boissieu.
M. Des Blins.
M. Charles, négociant.
Le comte Dacier en habit de député.
Portrait de l'auteur.
Portrait de Mme Trimolet, avec beaucoup d'accessoires.
Mgr Myolans, évêque d'Amiens.
Mme Grognier-Arnaud, orfèvre.
M. Grognier-Arnaud.
La comtesse de Ruolz.
Le comte de Ruolz.
M. Jamot, entrepreneur.
Mme Bruneau, née Joly.
M. Joly, père.
Divers portraits pour la famille de l'auteur.
  Outre ces portraits, qui indiquent une certaine activité,
M. Trimolet a fait nombre de petit tableaux fort recherchés
des amateurs et répandus dans les collections particulières.
  Nous citerons :
Une Jeune fille au confessionnal.
Le Départ du conscrit.