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ON NE CROÎT PLUS A RIEN. smtB (1). Le cerveau, sollicité, secoué doucement, sortait peu à peu de sa torpeur; et à la fin de cet étrange grimoire, son attention était revenue a ce qui se passait sous ses fenêtres. Qu'est-ce que Voyons donc... Et les yeux se remirent a lire cotnplaisamment. . Oh ! oh ! le sourire venait. Avant la fin, on riait carrément. Et de relire encore, en riant davantage. Mais, quand on a perdu ses mobiliers, on ne peut pas rire autant que cela. Après une troisième épreuve, j'étais déjà redevenu sérieux. Je regardais sans lire et je songeais sans regarder; pourtant le lux palme faisait, par moment, cligner de l'œil involontairement. Certes, j'avais beaucoup ouï parler de ces merveilles divinatoires, mais elles ne m'avaient jamais été présentées d'une manière aussi saisissante et sous une forme aussi pratique, pour ne pas dire marchande. Suivit une demi-heure de réflexions, qui peuvent se résu- mer ainsi : Allons donc !.... Hé ! hé !.... qui sait?..... Un quart d'heure de plus donnait ce résultat : pourquoi pas?.... Dix minutes à peine : si l'on savait pourtant.... si c'était mon affaire ! Tu oserais ! .... C'était l'orgueil qui disait son mot. Après ce que j'ai fait... après les somnamb.... qui peut le moins peut le plus.... Diantre ! c'est que.... ceci est au- trement sérieux... Nous n'avons plus affaire " ce fluide a animal plus ou moins frelaté.... des communications d'un (1) Voir la livraison de juillet 1866.