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ON NE CROIT PLUS A RIEN. 167
ordre supérieur.... d'imposants mystères.... questions im-
menses!....
Après tout X.... en fait des récits miraculeux... et avec
une foi ! et X... n'est pas bête, je pense !.... et Y?... est-il
assez croyant, celui-là ?.... Y, un chef de bureau , on ne
dira pas que c'est un niais, cette fois.... ainsi...
Voila comme on raisonne lorsque Ton a perdu ses mobi-
liers, et que l'on ne croit plus à rien !
Enfin, je regardai l'adresse, et je mis le papier dans ma
poche. Un instant de plus, il fallut me lever ; je me prome-
nais avec agitation dans ma chambre ; ce papier me brûlait.
Je le tirai pour le mettre en morceaux, mais cela n'aboutit
qu'Ã relire l'adresse, et il resta, je ne sais comment, dans
ma poche. Alors, ne pouvant plus tenir en place : Sortons,
me dis-je, cela me calmera. Et je descendis mes quatre éta-
ges, m'adressant à moi-même une invectivé à chaque mar-
che. Dans la rue, j'allais a l'aventure. Heurtant quelques
passants, traité par l'un d'idiot, par un autre de pis, et sans
songer à protester.... ils avaient tant raison.
Ce n'est pas que j'y croie le moins du monde.... mon
Dieu non !..., Et quoi qu'en dise X.... je...
Tiens !... c'est près d'ici... si... par curiosité... voila le
204... c'est absurde... Bah! simple curiosité.
Hum ! beau quartier, belle maison., entrons ! après tout, je
n'en mourrai pas.... Ah! quel étage? le prospectus ne le
dit pas. Interrogeons le cerbère majestueux qui m'a vu :
— M. Gobson est rarement chez lui... il est si demande !
Hein! demandé... tu vois bien, me disais-je.
— Mais voici sa boîte, et si Monsieur veut obtenir une
audience...
— Obtenir une audience !... hein ! tu vois ?
—Que Monsieur mette sa carte et son adresse, et M. Gobson
écrira quand on pourra se présenler.