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pcwcriv. S3 vent des Frères-Prêcheurs, à Bourg-en-Bre^se, où ils se trouvèrent tousîes quatre, le 15 août suivant. Quelques jours après vinrent aussi assister à l'assemblée Guillaume de Por- tes, conseiller du Boy, second président au Parlement de Dauphiné, el Hugues du Puy, président de Dombes. « Ces « nouveaux députés furent respectivement convenus par les « deux parties pour assister h l'assemblée et pour parler, « sans toutefois opiner, délibérer, ni juger ainsi seulement « pour moyenner amiablement envers l'une et l'autre des « deux parties, ladite assemblée finie quelque raisonnable « accommodement (1). » La conférence dura jusqu'au4 décembre; les Présidents du Puys et de Portes furent alors priés par tous les députés de manifester leur opinion, que ce dernier résuma ainsi : « Messieurs, après que le sieur du Puys et moi, avons veu, « le plus diligemment qu'il nous a esté possible, les produc- « lions et écritures avancées d'une part et d'autre et ouy « les doctes et subtiles dispulations faites par vous, Messieurs « les arbitres, nous vous confessons franchement que les dif- « ficultés grandes résultantes en fait et en droit desdites écri- « tures et conférences, aussi l'authorité de si grands person- « nages qui se treuvent directement contraires par leurs der- « nières opinions et sentances données et publiées en celte « matière nous eussent commandé de nous taire et ne faire « ouverture d'aucun moyen non par faute de bonne volonté « d'obéir de tous points, à ce que par vous, au nom de Son « Altesse et de Monseigneur le duc de Nemours nous a esté « commandé auxquels nous désirons toute nôtre vie faire « humble service, mais pour crainte de toucher à la matière « de tel poids après vos avis contraires, toutefois estimants « que nulle œuvre se pourrait jamais faire par nous plus (t) Guichenon. Hhtoire du Bugey.