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           SUR LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.        221

    Soyez maudits, noirs tyrans des enfers :
    Votre Achéron dont le gouffre dévore
    Les doux attraits qui parent l'univers,
    Du jeune oiseau vient d'éteindre l'aurore.
    Il ne vit plus, et celle que j'adore
    Vit dans le deuil, la plainte et les douleurs.
    Chargé d'ennui, son front se décolore,
    Et ses beaux yeux sont tout baignés de pleurs.


   Un tirage à part, heureusement échappé du
 naufrage de nos archives, nous apprend qu'à la
 séance du n juillet 182a, le Cercle, après avoir
 entendu, par l'organe de M. Breghot du Lut, le
 rapport d'une commission dont il faisait partie
avec MM. Cochard, le docteur Janson, Coste et
Guillard, avait voté le principe d'une biographie
lyonnaise.
   Nous trouvons dans ce rapport, que cette pro-
position était due à l'initiative de M. Cochard,
reprenant les idées précédemment émises à ce
sujet par MM. Goste et Breghot. Le Cercle faisait
connaître ainsi, par l'organe de son rapporteur,
le caractère et le but de la publication dont la
création allait être décrétée :
   « Ce ne serait pas un ouvrage destiné seule-
ment à satisfaire une curiosité oiseuse; les lec-
teurs y trouveraient une source abondante d'ins-
truction ; il constaterait, en faveur de nom-
breuses familles, l'honneur qu'elles ont d'avoir
produit des hommes remarquables par leurs