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SUR LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. 219 faire l'interprète de son ami, à la séance de ren- trée, prononça quelques paroles touchantes sur sa tombe (Journal de Lyon du 3o mars 181g) et M. Boullée, quelques mois plus tard, inaugu- rait, en son honneur, parmi nous, l'éloge funè- bre (i), en venant siéger à la place de Monperlier. La facilité et l'activité ne devaient pas manquer non plus à ce nouveau membre, que vous avez vu s'exercer avec distinction dans tous les genres. Nouvelle lacune, d'août 1819 à 1823, non dans les séances, et encore moins dans les actes, mais dans les procès-verbaux. Quelques rares do- cumentsimprimés, quelques ébauches de compte- rendu éparses dans les journaux du temps, ont conservé les traces de la vie du Cercle à cette époque ; mais l'insuffisance de ces notes est d'autant plus regrettable que le mouvement litté- (1) Gay, désigné en 1813, pour faire l'éloge funèbre de Chinard , s'étant retiré du Cercle, la même année, ne s'acquilta jamais de cette pieuse mission. L'exemple donné par M, Boullée a été imilé plusieurs fois. Ainsi , la Société a reçu communication , depuis 1819 jusqu'à ce jour , des éloges suivants : De J.-D. Segaud, par Bernard (1822), — de Jules Servan de Sugny, par M. A. de Boissieu ( 15 décembre 1831 ) , — de Pierre Revoil , par M. Marlin-Daussigny (27 avril 1842), — d'A. Couchaud, par le même ( 1 4 novembre 1849 ) , — de C. Breghot du L u t , par M. d'Aigueperse (6 février 1850),— d'E. Mazelle, par M. de Pettolaz (14 février 1852), — de L.-P.-A. Gauthier, par M. Fraisse (5 mai),—deJ.-B. Idt, par M. Servan de Sugny (30 mai 1855), — et enfin de L.-F.-M. Menoux et L. Boitel, par M. Martin-Daussigny (8 août).—La Société a voté l'impression des éloges funèbres d'A. Couchaud, C. Breghot et L.-P.-A. Gauthier.