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176 RAPPORT SUR LliS MÉDAILLES DU PRINCE LEBRUN. économiques qui s'y sont introduites. N'est-il pas merveilleux, par exemple, de voir, dans les grands ateliers de publicité et sous la puissance de la vapeur, d'immenses surfaces de papier se couvrir d'impression avec une rapidité insaisissable ? Cependant, on doit également le reconnaître, la typographie, considérée comme art, avait en même temps beaucoup perdu. Dès le début du XVIe siècle, l'imprimerie semble déjà arrivée à son plus haut point de perfection. Les grands maîtres de ce temps, ayant à fixer les formes d'un alphabet plus en rapport que l'écri- ture gothique avec les besoins nés de la découverte de Guttemberg, s'inspirèrent dès l'abord des rares monuments de la calligraphie romaine, conservés dans les bibliothèques et les inscriptions lapidaires de l'époque des premiers empereurs. M. Perrin a cru devoir remonter aux mêmes sources. Une longue et patiente étude des grands imprimeurs de la Renaissance, accompagnée d'incessantes visites aux richesses épigraphiques de notre musée, l'ont amené à composer une collection complète de types dans le goût de cette belle époque. C'est également là qu'il a puisé les ornements accessoires des caractères romains et italiques. Les essais de réforme de M. L. Perrin en typographie sont donc dignes de beaucoup" d'intérêt. Artiste distingué, érudit profond, glorieusement dévoué à un art qu'il illustre par un ta 1 lent supérieur, c'est un des hommes entre les mains desquels se trouvera des mieux placée une des médailles du prince Lebrun. Tel fut l'avis de la Commission. Tel a été aussi celui de l'Aca- démie tout entière.