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330 L'INSTITUTRICE DE RETOUR pagnait sou dernier ouvrage dont il me fait l'offrande et je les ai acceptés tous deux sans le moindre scrupule, ainsi que les compliments du roi, dont j'ai souvent fait la partie de whist à Windsor. M"e NESTORINE. En vérité, ma sémillante, lu as partout les quatre pieds blancs, ton amabilité a séduit Albion tout entière et l'on dirait vraiment que tu as le Parlement dans une manche et la Chambre des lords dans l'autre, sans parler de la cour où tes compères fourmillent par centaines. M"e MlNERVETTE. C'est vrai, l'Angleterre ne me traite point mal, mais toi Nestorine, la Russie te choyé aussi, et ce boa, cette pala- tine de superbes fourrures, que t'a données le grand duc, elles témoignent assez de la chaleur de son estime et de son envie de te couvrir de ses largesses. MUe CHIRONNE, avalant une meringue. Sur les épaules, c'est vrai; mais, dis-moi donc, Nestorine, ces meringues sont impériales, et ton café, de la plus royale qualité, il y a plaisir à venir chez toi, surtout quand tes serins sont endormis. M"6 NESTORINE. C'est la comtesse de L., ma chère, qui vient de me donner cinquante livres de moka , dont vous buvez les premières tasses. Ce spécimen de leur conversation suffit pour faire juger de son ton élevé et des augustes personnages qui y figurent. Du reste, alors que ces demoiselles proclament ainsi les