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284                 LES DEUX CAILLOUX.

  A votre éclat brillant, à votre peau si douce,
  Débarqué de Golconde, ou sorti d'un coffret.., » —

         L'apostrophe était éloquente
  Pour un caillou rustique et partant mal appris";
         Mais peut-être avait-il surpris
  A quelque promeneur cette image piquante.

  De sa retraite humide, et d'un ton calme et doux,
          L'autre lui répartit : — « Mon frère,
  Gardez-vous d'accuser notre commune mère :
  Je suis né raboteux, difforme comme vous.

  « Pour acquérir l'éclat qui cause votre envie,
  J'ai lutté, j'ai souffert les deux tiers de ma vie :
  Il n'est tel, pour sortir de son obscurité,
  Qu'un travail continu joint à l'adversité. » —
                                           F. COIGIVET.