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SIÈGE DE LYON.
SORTIE DES LYONNAIS
ET
RETRAITE DU GÉNÉRAL PRÉCY,
RACONTÉES PAU LUI-MÊME (1).
SUITE ET FIN.
HISTORIQUE DE MA R E T R A I T E DANS LES MONTAGNES DU FOREZ , AI-RES I.E SIÈGE
DE L Y O N , DEPUIS LE 12 OCTOBRE 179,3 JUSQU'AU 2 0 JANVIER 179,5.
Sortant d'une malheureuse ville dont je n'avais pu que
retarder la ruine, ne pouvant douter que je la laissais en
(i) Bien que M. Gonon ne nous ait pas fait l'honneur de nous l'envoyer,
nous donnons place ici à la réclamation qu'il a cru devoir adresser aux jour-
naux de Lyon qui ont, d'après la Revue, reproduit la lettre du général Précy :
MONSIEUR,
« Vous avez été induit en erreur par le gérant de la Revue du Lyonnais, qui
vous fait dire à tort et annoncer comme inédit votre feuilleton du I e r octobre
i847> relatif à la fuite désastreuse du général Précy, à la suite du siège de
Lyon. C'est une grave erreur : cette lettre de Précy a été publiée il y a vingt-
deux ans, à la suite d'un poème sur ce siège déplorable. »
« J'ai l'honneur d'être, etc. »
P. M. GONON.
Ce poème est celui de M. L. M. Perenon ; il parut, en 1825, sous le titre
de : Le Siège de Lyon, poème historico-didactique, en cinq chants. M. Perenon
n'avait publié que la première partie de la narration du général Précy, adres-
sée, selon lui, à M. de P***, et datée de Sainte Agathe-sur-Loire, mars 1794.
Nous en donnons aujourd'hui la fin, inédite pour nous, jusqu'à ce que M. Gonon
ait bien voulu nous apporter la preuve du contraire. Le poème de M. Perenon
se trouve en un très petit nombre de mains, et nos confrères en journalisme
ont pu, comme nous, ignorer ce commencement de publicité donnée à cette
partie de la narration du général Précy.
Nous recevons de M. Perret Lagrivc la lettre suivante :
MONSIEUR ,
Je viens de lire dans le feuilleton du journal que
je reçois (le Courrier de Lyon du i e r octobre), un premier article sur la