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M. ALEXANDRE DUMAS. 155 mental (i) ; Jeanne d'Arc ; A scanio ; en 1844, Sylvandire ; Louis XIV et son Siècle, qui n'est pas tout à fait le Siècle de Louis XIV ; Amaury ; Cécile ; le Château d'Eppstein ; Gabriel Lambert ; Temple et hospice du mont Carmel en Palestine (eu collaboration avec M. Adolphe Dumas); la Bouillie de la comtesse Berthe, conte illustré pour les enfants, de même que l'Histoire d'un Caste- Noisette; le Capitaine Paul; Georges; Une file du Régent; Fer- nande; Deux frères corses; Michel-Ange et Raphaël, mauvais pastiche arrangé d'après la vie des peintres italiens de Vasari ; les Trois Mousquetaires et le Comte de Monte-Cristo, deux romans qui ont fait pour la renommée de M. Dumas plus que tous les ou- vrages que nous venons d'énumérer ; en 1845, la Guerre des Femmes ; le chevalier de Maison-Rouge ; la Reine Margot ; la Dame de Montsoreau; Vingt ans après, suite, non moins popu- laire, des Trois Mousquetaires; enfin, un 1846, la Presse a publié déjà huit volumes des Mémoires d'un Médecin; le Commerce a donné le Bâtard de Mauléon ; le Siècle annonce le Chevalier de Braguelonne, pour faire suite à Vingt ans après (la publication de ces deux derniers ouvrages, le Bâtard de Mauléon et le Chevu- (r) «Tout ce qui se pique d'être au courant de la littérature, disait le Chari- vari, dans son numéro du 5 novembre 1844, sait très-bien que M. Auguste Maquet. l'auteur du Beau Danyenne, est aussi quelque peu l'auteur du Chevalier d'Harmenlal. Demandez-le plutôt à M. Dumas, il vous le dira lui-même... il ne s'en cache pas...'il est assez riche de sa propre richesse pour avouer qu'il a chez lui des fonds appartenant à M. Aug. Maquet. M. Alex. Dumas est comme M. Rothschild, il fait valoir l'argent des autres par le sien, avec cette différence qu'il n'emprunte pas à toul le monde. Ne lui prête pas qui veut: il choisit et choisit bien Le secret de la collaboration de M. Maquet dans le Chevalier d'Harmenlal et autres Mousquetaires, serait le secret de la comédie, si M. Dumas lui-même n'avait l'honnêteté de l'avouer à tout le monde, excepté au public du Siècle. » On pourrait aisément faire pour Amaury, Jacques Ortis, Une Fille du liegenl, Georges, le Corricolo, et., etc., ce que le Charivari vient de faire pour le Chevaliei d'Harmenlal, citer les noms des auteurs ou des collabora- teurs anonymes de ces ouvrages ; mais à quoi bon nous arrêter plus long temps sur celte question?