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L'ÂGE NOUVEAU. 105 Avec le cœur on l'étudié, La science vole agrandie Sur l'aile sainte de l'amour. L'esprit, souverain plus paisible, Des sens perce mieux la prison ; Devant lui du monde invisible Il voit s'élargir l'horizon. Le jour luit sur chaque problème. L'homme écoute mieux dans lui-mêri Ce verbe à notre chair uni ; Son regard que l'amour épure En Dieu contemplant la nature Va plus avant dans l'infini. Plus haut vers le ciel il s'élève, Plus il descend au fond de soi, Dans son étude et dans son rêve 11 retrouve la même loi ; L'art la grave dans ses symboles , Dans les actes et les paroles Elle vit et règne en tout lieu ; Un souffle envoyé sur la terre Renouvelant sa face entière Fait tout à l'image de Dieu. Car l'avenir qui s'édifie , L'espoir de nos travaux puissants , Notre but que tout sanctifie Ce n'est pas l'âge d'or des sens. Oui, le seul progrès véritable Est dans la loi plus équitable, Est dans l'idéal mieux compris ; Dans la paix chère à la sagesse