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L'AGE NOUVEAU.



                     I.

Quand la lumière eut percé l'ombre
Des éléments tumultueux,
Quand l'homme apparut dans le nombre
De tes habitants monstrueux ,
0 Terre , ô puissante nature,
Dans cette infime créature
Qui te contemple avec effroi,
Dans ce dernier né de la fange ,
Sous la brute as-tu senti l'ange,
O Terre , as-tu connu ton roi ?

Perdu dans son terrible empire ,
Vois-le , seul en sa nudité ;
Tout le menace et tout conspire
Contre sa frêle royauté ;
Sous ses pas le sol tremble et fume,
Un mont croule , un volcan s'allume ,
La mer vomit les grandes eaux ;
                                        (i