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                   .IKAN-BAPT1STE LANOIX.                   405

que, les gaz qu'elles contiennent, et, après différents essais,
il inventa, en 1779, un instrument auquel il donna le nom
d'hydropneumalique.
   Il adressa la description de son appareil à la Société royale
de médecine, et Vicq-d'Azyr lui écrivit, le 23 mai 1780, pour
lui donner connaissance des conclusions favorables de la com-
mission qui avait été chargée d'examiner et d'apprécier sa
découverte; la Société royale, tout en déclarant que l'appa-
reil hydropneumatique de Lanoix laissait encore à désirer un
degré de perfection, reconnaissait cependant qu'il était le
plus commode, le plus simple et le plus parfait de ceux qui
avaient été proposés jusqu'alors.
    Malgré les progrès que la chimie a faits depuis cette épo-
que, les procédés employés de nos jours ne donnent pas de
meilleurs résultats.

   La disette du bois se faisait sentir depuis quelques années,
et, en 1782, on s'était vu, à Paris et à Lyon, dans la nécessité
de prendre quelques mesures propres à assurer l'approvision-
nement du combustible aux besoins de première nécessité.
Pour parer à celte disette, la pensée se portait généralement
vers le charbon de terre que l'on substituait déjà au bois
dans les divers travaux qui exigent l'emploi du feu. La bou-
langerie, qui consomme une immense quantité de bois, ne
songeait pas à le remplacer par le charbon, lorsque, sur la
proposition de M. de Flesselles, intendant de la généralité,
la Société royale d'Agriculture de Lyon proposa pour sujet
de concours la question suivante : « Construire un four de
« boulanger, où l'on ne brûlera que du charbon de terre. Le
« prix ne sera décerné qu'après douze fournées reconnues
 « parfaites. »
   C'était pour Lanoix une belle occasion d'appliquer ses
connaissances théoriques à la réalisation d'une œuvre d'uli-