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424 érection a eu lieu au commencement du XI e siècle. Quoiqu'il en soitj l'église fut consacrée, le 8 décembre 1076, par Gebuin, archevêque de Lvon ; Landry, évoque de Mà con , et Hugues , évéqtte de Die. Les chanoines de cette collégiale jouissaient de plusieurs privilèges; ils officiaient avec la mître , nommaient aux dignités et auxcanonicats vacants, et instituaient, sans prendre le visa de l'évêque, ceux qui avaient été élus. Le nombre des chanoines était réduit à douze au moment où la révolution se manifesta. Dans les XIII e et XIVe siècles, ils étaient presque tous nobles ; on y a vu plu- sieurs fils des princes de la maison de Beaujeu, pendant que leurs frères étaient comtes de Lyon et chanoines de Saint- Pierre de Mà con. Le plus beau titre de gloire de ce chapitre , c'est d'avoir eu pour doyen Guillaume Paradin ; pour chanoines, Claude Paradin , son frère, et Jacques Severt (1). Ce dernier, sui- vant toute apparence , était né à Beaujeu , en 1559 (2). Dans un acte de fondation , fait par l u i , le 7 septembre 1627, en faveur des religieux pénitents du tiers-ordre de Sainl-Fran- çois de Beaujeu , il prend les titres de docteur en la faculté de théologie de Paris , chanoine de Beaujeu , ci-devant offi cial, vicaire-général et grand pénitencier de feu l'évêque de Mà con, à présent théologal de Lyon ; — i l y fait mention de Claude Severt, son frère, en son vivant juge conservateur, établi par le roi de France, des privilèges des chrétiens fran- çais à Tunis en Barbarie, et rappelle la fondation d'un autel dédié à Saint-Laurent, sur le jubé de l'église de Saint-Nico- las , faite auparavant par les deux frères et par François Se- v e r t , leur autre frère, avocat au parlement (3). Le premier ouvrage que je connaisse de Jacques Severt est intitulé : De Orbis catoplrici scu Mapparum mundi principiis, descriplione (1) Archives du Rhône, 1. xu , page 91. (2) Severt lui-même donne celte date dans l'Aitli-Mnrlgvolutjc, l>- -47'V. (3) Archives du Rhône . t. xu , j>. 93.