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341 Extrait du registre des délibérations du Directoire du département de Rhône-et-Loire. Dans la séance publique du mardi 19 février 1793, où étaient les citoyens Grandchamp, président; Belleville, Achard, Bonamour, ferrand, Borde, Santallier, administrateurs; Meynis, procureur-général-syndic, et Gonon , secrétaire-général. Le président a fait part d'une lettre de la Municipalité de Lyon (1), dont la teneur suit : « Lyon , ïo février 1793, « Citoyens, « Comme nous, vous savez que le danger de la cité est imminent ; le moment est venu où les administrateurs doivent se réunir pour faire cesser les troubles causés par des ennemis de la tranquillité publique; c'est en con- séquence de ce principe que nous vous invitons à vous rendre dans notre sein pour prendre des mesures convenables sans délai, « Signé Bertrand, maire par intérim. » Sur quoi ouï le procureur général-syndic en ses conclusions, le Directoire a arrêté que les membres ici présents se transporteraient sur-le-champ dans le sein de la commune, pour aviser fraternellement aux mesures que les circonstances exigeront. GONON , secrétaire-général. Extrait du. registre des délibérations du Directoire du département de Rh6ne-et-Loire. Dans la séance publique de mercredi 20 .février 1793, où étaient les ci- toyens Grandchamp, président; Belleville, Achard, Bonamour, Ferrand, Borde, Santallier, adminislrateurs du Directoire ; Pipon, Maillai] , adminis- trateurs du conseil ; Meynis, procureur-général-syndic , et Gonon, secré- taire-général. Sur les cinq heures du soir, la Municipalité de Lyon a envoyé des dépu- tés au Directoire pour prier les membres de vouloir assister à une délibéra- tion où il est quesiion de prendre des mesures vigoureuses et définitives pour rétablir la paix et contenir les factieux. f i ) M. Nivière avait été réélu maire par les assemblées primaires, convoquées le 17 février, avec une majorité de près de neuf mille suffrages sur onze mille votants. La municipalité , consternée de cette nomination , contre laquelle Ghalier faisait déjà protester dès le 18, réunit des forces et voulut enlever liait pièces d'artillerie de l'arsenal, que les sections oppoïies, maîtresses des lieux, lui refusèrent. ( N O T E DE L'ÉDITEUR. )