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      Extrait du registre des délibérations du Directoire du département de
                                  Rhône-et-Loire.
    Dans la séance publique du mardi 19 février 1793, où étaient les citoyens
 Grandchamp, président; Belleville, Achard, Bonamour, ferrand, Borde,
 Santallier, administrateurs; Meynis, procureur-général-syndic, et Gonon ,
 secrétaire-général.
    Le président a fait part d'une lettre de la Municipalité de Lyon (1), dont
 la teneur suit :
                                                            « Lyon , ïo février 1793,
            « Citoyens,
     « Comme nous, vous savez que le danger de la cité est imminent ; le
 moment est venu où les administrateurs doivent se réunir pour faire cesser
 les troubles causés par des ennemis de la tranquillité publique; c'est en con-
 séquence de ce principe que nous vous invitons à vous rendre dans notre
sein pour prendre des mesures convenables sans délai,
    « Signé Bertrand, maire par intérim. »
    Sur quoi ouï le procureur général-syndic en ses conclusions, le Directoire
a arrêté que les membres ici présents se transporteraient sur-le-champ dans
le sein de la commune, pour aviser fraternellement aux mesures que les
circonstances exigeront.
                                                       GONON , secrétaire-général.



       Extrait du. registre des délibérations du Directoire du département de
                                   Rh6ne-et-Loire.
    Dans la séance publique de mercredi 20 .février 1793, où étaient les ci-
 toyens Grandchamp, président; Belleville, Achard, Bonamour, Ferrand,
Borde, Santallier, adminislrateurs du Directoire ; Pipon, Maillai] , adminis-
 trateurs du conseil ; Meynis, procureur-général-syndic , et Gonon, secré-
taire-général.
    Sur les cinq heures du soir, la Municipalité de Lyon a envoyé des dépu-
tés au Directoire pour prier les membres de vouloir assister à une délibéra-
tion où il est quesiion de prendre des mesures vigoureuses et définitives
pour rétablir la paix et contenir les factieux.

  f i ) M. Nivière avait été réélu maire par les assemblées primaires, convoquées le 17 février,
avec une majorité de près de neuf mille suffrages sur onze mille votants. La municipalité ,
consternée de cette nomination , contre laquelle Ghalier faisait déjà protester dès le 18, réunit
des forces et voulut enlever liait pièces d'artillerie de l'arsenal, que les sections oppoïies,
maîtresses des lieux, lui refusèrent. ( N O T E DE L'ÉDITEUR. )