Revue du Lyonnais » série 1 - n°4 ( 1836 ) » pp.242

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pas de se tromper sur le titre et le poids des soies qu'ils de-
vront employer, comme il arrive journellement. Les tables
des dividendes leur serviront de règle sûre à cet égard. Tous
les dividendes sont établies pour les soies employées, soit en
cuites, soit en souples , soit en cuites sur le poids fixe de 16
 onces pour les premières et 12 onces pour les secondes.
    Mais l'auteur n'a pas fixé le poids que rend la soie après la
teinture. Il faut nécessairement peser de nouveau celle soie ;
mais ce poids est infidèle , la fraude peut soustraire de la soie
 et en remplacer le poids par des substances étrangères , alors
le fabricant n'a plus son compte pour la quantité de sa ma-
tière première. Cet article n'est pas exposé assez clairement
 ni avec justesse pages 12, 13 , 186 et 187. Nous y suppléerons
dans un tableau qui sera un guide plus sûr.
    La seconde partie de cet ouvrage traite du titre de la soie à
reconnaître par l'essai. C'est une des parties les plus impor-
tantes de la fabrique. L'auteur donne la formation et les for-
mules des dividendes. Seulement il eut été à désirer que ces
formules eussent été exprimées arithmétiquement et non par
la méthode algébrique , qui est., comme on l'a dit, en dehors
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