page suivante »
GLOIRE A LYON Par le Chevalier J O S E P H B A E B , DE LA C O T E - D ' O R , ISSPECTEUR DES J10SU-1IENTS HISTORIQUES. Nous vous avons dit un jour comme quoi nous professions pour les Opvscvles de M. Joseph Bard une estime qui mena- çait d'aller à l'admiralion , nous sommes heureux de vous apprendre qu'il a dépar.sé nos espérances. Quoique bien jeune encore quand nous l'avons quille, ensevelissant à tout jamais dans le couvent des dames de la Visitation, à Charilé-sur- Loire, diocèse de Nevers, département de la Nièvre, la VENVS D'ARLES, avec ses sensations prédominantes qu'elle avait la naïveté de prendre pour des sentiments, sa voix neuve et cise- lée, enfin tous ses incroyables charmes, il avait fait assez pour que ses Belles et douces lectrices l'aient jugé fort avancé pour son âge; mais ses compositions ultérieures pouvaient comme., tant d'autres, démentir les plus brillants d é b u t s ; il pouvait, adoptant une spécialité quelconque, rentrer ainsi dans la catégorie des hommes ordinaires ; rassurez-vous, M. Joseph Bard , chargé de développer l'histoire physiologique, morale et architectorique des sied, s, par l'inspection des monuments, ne pouvait s'arrêter; avec les années, il a grandi comme un géant, il a acquis cet aplomp que donne l'expérience , qu'il ne possédait qu'imparfaitement, q u a n d , la main drapée d'un gant blanc de filet, il était obligé de se répéter à lui-môme, qu'un jeune homme qui parle avec pureté, qui ne brusque rien, qui porte un ruban à lu boutonnière, peut, après tout, inspi- rer quelque confiance aux belles VEVVES.