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171 Les deux cippes que nous venons de décrire, ressemblent à une foule d'autres qui ont été retirés de notre sol , et dont on a réuni un assez grand nombre sous les galeries de notre Palais-des-Arts ; ils ne rappellent que des faits particuliers, relatifs à des personnages très-obscurs. Toutefois , comme le dit un savant ( 1 ) , « il y a toujours je ne sais quoi de tou- chant dans ces paroles d'un mort qui veut laisser quelque mé- moire , et dont le nom ne reparaît qu'après tant de siècles d'oubli. » Mais la troisième inscription qui a été décou- verte avec les précédentes, offre un plus haut degré d'in- térêt. Ce n'est point une simple pierre tumulaire , comme on en voit tant. Il paraît que c'était le piédestal d'un ouvrage de sculpture ( sans doute d'une s t a t u e ) , érigé en l'honneur d'un homme qui était revêtu de nombreuses dignités. Gravée, en fort beaux caractères , sur la face antérieure d'une pierre de la forme d'un quarré-long , de la longueur d'environ six pieds et de la hauteur de t r o i s , cette inscription est divisée en deux parties dont la première , renfermée dans une espèce d'encadrement creux , placé à la gauche du l e c t e u r , contient ces mois : CIVL C FIL Q V I R U CELSO MAXIMIANO ADLECTO ANNORVM QVATTVOR IN AMPLISSIMVM ORDINEM ABIMPTJELIO HADRIANO ANTONINO AVG P I O P P J^b£&S?£3 SSSSt^âS t^UiJ^S tk&JS» (1) M. J.-V. l e Clerc, dans un de ces excellents articles dont il enrichit, trop rarement, le meilleur des journaux de la Capitale.