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49 Campeggi? et lu dors en silence, ô Démocrile, et tu ne meurs pas de rire ? » Champerius quis ilie si petit quisquam , ResponJco, sed ScaevolÅ“ modo paucis. Ardelio mirus, insolens, turaeus, turgens Tilulo Archiatri, qivod dcus sit alvorum, Nam cà ndidÅ“ ilie mentis haud lenet micam , Falsarius sed. invidusque ineplusque Scriptis aiienis iodidit suum nomen , Uno allerove verbulo usque mutato , Dum ex officina barbarissima agaoscas. Quid si ilie faisitaverit suum nomen Campegium e Champerîo? et ïacitus dormis Dcmocrite? ô née rumperis caehinnando ! Le plus beau litre de gloire de Symphorien c'est d'avoir, le premier, cherché à clab'ir un parallèle entre la médecine grecque et les principes des Arabes (1). Il est encore un des premiers qui aient essayé de donner une biographie médicale, et on doit lui en savoir gré, quoique cette tâche fût au-dessus de ses forces. Chanapier est le second auteur français qui ait parlé de la maladie vénérienne, en indiquant les remèdes à cette peste, qui commençait alors ses ravages (2). Tout ce que Champier a écrit sur l'origine de Lyon, sur les Lyonnais célèbres, sur l'histoire de notre ville , est mêlé de fables, d'inexactitudes et même d'absurdités. Il n'y a ni critique dans ses récits, ni goût dans son style, ni ordre dans l'arrangement de ses matériaux. On y trouve cependant quelques passages qui méritent de fixer l'attention, et la lec- ture de ses ouvrages n'est point sans utilité, si on les consi- dère comme des monuments propres à faire connaître l'élat obtint le litre de Cornes Arrhiairnrum, par une vaine gloriole que lui re- proche ici Scaliger. (1) Biog. nv'd. ibid. (2) Weips, B'i'yj. v.niv. art. CHU'PIÃ;*:. 4