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Campeggi? et lu dors en silence, ô Démocrile, et tu ne meurs
pas de rire ? »

              Champerius quis ilie si petit quisquam ,
              ResponJco, sed Scaevolœ modo paucis.
              Ardelio mirus, insolens, turaeus, turgens
              Tilulo Archiatri, qivod dcus sit alvorum,
              Nam càndidœ ilie mentis haud lenet micam ,
              Falsarius sed. invidusque ineplusque
              Scriptis aiienis iodidit suum nomen ,
              Uno allerove verbulo usque mutato ,
              Dum ex officina barbarissima agaoscas.
              Quid si ilie faisitaverit suum nomen
              Campegium e Champerîo? et ïacitus dormis
              Dcmocrite? ô née rumperis caehinnando !

   Le plus beau litre de gloire de Symphorien c'est d'avoir,
le premier, cherché à clab'ir un parallèle entre la médecine
grecque et les principes des Arabes (1). Il est encore un des
premiers qui aient essayé de donner une biographie médicale,
et on doit lui en savoir gré, quoique cette tâche fût au-dessus
de ses forces. Chanapier est le second auteur français qui ait
parlé de la maladie vénérienne, en indiquant les remèdes à
cette peste, qui commençait alors ses ravages (2).
   Tout ce que Champier a écrit sur l'origine de Lyon, sur
les Lyonnais célèbres, sur l'histoire de notre ville , est mêlé
de fables, d'inexactitudes et même d'absurdités. Il n'y a ni
critique dans ses récits, ni goût dans son style, ni ordre
dans l'arrangement de ses matériaux. On y trouve cependant
quelques passages qui méritent de fixer l'attention, et la lec-
ture de ses ouvrages n'est point sans utilité, si on les consi-
dère comme des monuments propres à faire connaître l'élat


obtint le litre de Cornes Arrhiairnrum, par une vaine gloriole que lui re-
proche ici Scaliger.
   (1) Biog. nv'd. ibid.
  (2) Weips, B'i'yj. v.niv. art. CHU'PIÃ;*:.
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