Revue du Lyonnais » série 5 - n°12 ( 1891 ) » pp.155

                    NOTES DE L'ABBÉ RANCHON                          I55

   Mgr l'évèque de Sarepte, suffragant du diocèse de Lyon,
a donné la confirmation à plus de 500 personnes environ
de la paroisse de Saint-Cyr dans l'église de Saint-Romain-
au Mont-d'Or, le 13 avril 1777 et a pareillement confirmé
les habitants des environs.
   Le 17 avril 1777, M. le Contrôleur des vingtièmes a pris
l'auspice chez le Sr curé de S1 Cire, pour travailler à la
confection d'un nouveau rolle des vingtièmes.
   Le 15 avril 1777 on a donné au dernier enchérisseur les
préparations ordonnées pour les grands chemins, de sorte
qu'à dater de ladite année les grands chemins seront faits
aux dépens des paroisses. Août très chaud et sans pluye.
Petite récolte, vin bon et très cher, se vend 20 livres
l'ànéc.

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  Les habitants ont gagné leur procès au sujet des tailles
contre les bourgeois à la cour des aides à Paris (4). Il est


nement. Condamnés par la Chambre souveraine à laquelle le roi avait
soumis ces difficultés, les chanoines récusèrent sept juges sur dix qui
composaient cette Chambre, notamment l'évèque de Mâcon qui la
présidait, et en appelèrent comme d'abus au Parlement. Celui-ci rejette
cet appel (5 septembre 177.4). Malgré une première saisie du temporel
de l'église de Lyon (janvier 1776), les chanoines persistent. Nouvelles
saisies plus ruineuses (avril 76). L'intervention de l'archevêque d'Embrun
apaise le conflit, mais neuf chanoines sur vingt demeurent dans leur
obstination. Enfin de nouveaux statuts sont arrêtés et homologués au
Parlement (juin 1781).
   (4) Les bourgeois de Lyon fixés pendant l'été, dans les paroisses du
Lyonnais, avaient toujours réclamé la franchise de toutes tailles et
capitations. Mais les habitants ne voulaient pas être seuls à supporter la
totalité de l'impôt et réclamaient sans cesse contre ce privilège. Leur