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                       DU SEIZIÈME SIÈCLE                        347
    La maison, divisée en deux parties égales par un mur
de refend, contenait deux salles' au rez-de-chaussée et
deux au premier étage. Une de celles du rez-de-chaussée,
à droite, servait de cave et cellier, l'autre de cuisine ;
 elles n'ont jamais eu pour plancher que le sol battu. Les
murailles n'avaient pas d'enduit, on voyait les rangées de
cailloux, noircis par la fumée et la poussière. Dans la cui-
sine, il restait les vestiges d'une grande cheminée de
pierre, aux montants ornés de moulures et de gorges, de
style gothique. Dans l'épaisseur du mur je remarquai une
sorte d'armoire dont le fond était formé par deux grandes
dalles de pierre, visibles à l'extérieur ; les rayons étaient
également en pierre. Au bas, se trouvait l'évier avec un
déversoir coudé, portant les eaux ménagères dans une
rigole du chemin.
   Les pièces du premier étage auxquelles conduisait
l'escalier extérieur, mesuraient 6m, 80 sur 7™, 25 ; ces
pièces n'ayant pas de communication entre elles, il fallait
sortir sur le palier pour aller de l'une à l'autre. Et pour-
tant, malgré ces défectuosités, c'étaient autrefois de
luxueux appartements.
   Dans la chambre de droite on pouvait admirer les restes
d'une riche décoration. Le haut des murailles était orné
d'une frise peinte, se poursuivant sur les quatre faces de
la pièce. Cette frise, haute de 25 centimètres, était formée
de compartiments de 50 centimètres de longueur, portant
des figures emblématiques, accompagnées de devises, selon


« une pièce d'argenterie, un livre sur lequel se trouve imprimé ce
« signe maudit. » M. Ed. Biré ajoute que ce décret devait s'appliquer
par extension à toutes les personnes qui conservaient des fleurs de
lis reproduites d'une manière quelconque.