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                   NOTES DU L^BBÉ KANCHOM                             8}

l'église, et depuis la porte de l'église jusqu'au bout du
chemin du cimetière ; 2° les bois pour le toit de la chapelle
dite des Pénitents.
   La guerre est si allumée entre la France et le roi de
Prusse et les Anglais, que les impôts réduisent et MM. les
bourgeois et les habitants à la dernière misère. Cependant
le bled ne vaut que 22 livres l'ânée et le vin 8 livres ;
encore ne trouve-t-on pas à le vendre, quoique la récolte
de 1760 n'ait pas été abondante. La misère dans le com-
merce en est la vraie cause.
     20 août 1762. Affaires des jésuites. — Par arrêt du
Parlement de Paris du 6 août 1762, il est ordonné à tous
les jésuites de. quitter leur habit, renoncer à leur institut,
prêter serment de fidélité au roy et à l'état, et ordre à eux
de déloger de leur maison (4). Cet arrêt est conséquent à
grand nombre d'autres rendus depuis... en sorte que dès k
 I er janv. que dessus cette société est éteinte.

                                 1762

  Vicaire : J.-B. Vallet, de Pont de Veau (Bresse).
  I er Luminier : Pierre Penet.
  2me Luminier : Mathieu Viallon.
  I er Recteur de la confrérie : J.-B. Deffarge.
  2me Recteur : Pierre Rey, dit Vizet.
  Porteur de plat : André Deffarge.
  L'année 1762 a été fort abondante en bled : il y a eu
peu de vin, presque point de foin. La sécheresse a été des


  (4) Les jésuites durent quitter dans la huitaine leurs maisons et leurs
collèges, où l'on envoya d'autres maîtres. Une déclaration royale de
novembre 1764 supprima la société.