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                        DU SEIZIÈME SIÈCLE                         355
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en juillet 1891, de M Garnier, qui la possédait depuis
le 26 février 1885. Elle l'avait acquise de M. Jacquier,
demeurant au château de la Garde, suivant contrat reçu
Me Duplat, notaire au Bois-d'Oingt; M. Jacquier l'ayant
recueillie dans l'héritage de sa mère, madame Marie-Jacque-
line de Vacheron, veuve de M. Jean-Baptiste Jacquier.
M. Jacquier père possédait ce domaine pour l'avoir acquis,
le 30 juin 1807, de madame Catherine-Jeanne Verger, veuve
de M. Jean-Marie Myèvre. Dans l'acte de cette vente, passé
devant Me Pré, notaire à Lyon, il est dit que Mme Myèvre a
reçu le domaine de son père, par un acte de donation pure
et simple passé devant Me Fromental le jeune, notaire à
Lyon, le 20 juillet 1780.
   Malheureusement cet acte de donation de Jean-Baptiste
Verger (5), à sa fille Catherine, « épouse de M. Jean-


    (5) M. Jean-Baptiste Verger a été échevin de Lyon en 1766 et 1767.
 Ses armes sont : d'argent au verger de sinople, au chef d'azur chargé de
trois étoiles d'argent. Il testa le 3 mai 1778, Perrodon, notaire. Par son
 testament « fait et passé à Lyon dans la maison d'habitation des frères
cordonniers prenant entrée par la Grande rue Mercière dans une sale
 au premier étage leur servant d'oratoire », il lègue à Marie, la seconde
de ses filles (mariée à un frère de J.-M. Myèvre), sa maison située
Grande-Rue Mercière, près la place des Jacobins.
   Jean-Baptiste Verger avait épousé Marguerite Bourgoin, qui testa
une première fois, le 28 janvier 1747, Durand notaire, et ensuite le
 12 mai 1760, Dallier notaire. Dans le premier testament, J.-B. Verger
est qualifié de marchand de dorure en détail à Lyon. J.-B. Verger et
Marguerite Bourgoin avaient, à cette époque, sept enfants. Par ce même
testament, Marguerite Bourgoin lègue à son mari « une maison située
Petite-Rue Mercière, ou pend pour enseigne la Foire Saint-Germain,
estimée 53,000 livres. »
   Dans ces différentes pièces et actes que j'ai entièrement compulsés,
je n'ai trouvé nulle trace de l'origine de la propriété d'Ecully.