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120                 HISTOIRE D'UNE CHARTE

  Le seigneur voulait évidemment, en ce cas, que le cou-
pable fût déféré à la juridiction de sa Cour. Il en était de
même pour le fait suivant :
  « Si quelqu'un cognoissoit ou ravissoit une femme ou
« mariée ou veuve, non dans la boutique ou par hostilité
« dans la franchise ou mandement de la ville soit en nostre
« garde. »

    VOL. — Si quelqu'un avait dérobé des marchandises,
«   sommes, draps ou chairs ou quelque autre chose à
«   l'usage du manger, jusques à suffisance d'un repas, doit
«   estre seulement injurié et tancé, ou s'il s'est trouvé avoir
«   de l'argent avec luy doit estre fustigé et pour ce déjetté
«   de la ville. »

  FAUX TÉMOIGNAGE. — Celuy qui rendra faux témoignage
« et qui, le sachant, produira faux témoin soit puni pécu-
« niairement à l'arbitrage du juge. »

  POUCE. — « Celuy qui aura fausse mesure ou fausse
« aulne ou faux poids selon la ville doit payer seize solz
« viennois. »
  « Si les bolangers, en esgard au marché du blé, ne font
« le pain de légitime façon, l'advis général préalablement
« fait dans l'église, réduisent le pain à sa façon légitime. Si
« l'acheteur ne paie le pain, soit pris par le chastelain et
« rompu, et soit donné aux pauvres. »
  « Celui qui aura des chairs corrompues et gastées en la
« boucherie et les vendra, le serment du boucher requis,
« doit pour le ban soixante solz viennois. »

  ADULTÈRE. — « Celuy qui aura esté repris en adultère
« par nostre sergent ou familier, et l'adultère occulte soit