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PONT-D'AIN 125 Voici un passage important de cet édit que j'ai cru devoir relater textuellement : « Nous avons à iceux habitants de Bourg particulière- ce ment, comme en général aux habitants des autres villes et « lieux de nostre dite province de Bresse, délaissez et cédez « par nostre dit frère le duc de Savoie, continué, confirmé, ' « approuvé, continuons, confirmons et approuvons tous et « chacuns les privilèges, franchises, libertez et immunitez, « dons, concessions et octrois dont ils sont en bonne et « deuë possession, et qui leur ont esté octroyez et concédez, « soit par les roys nos prédécesseurs, tenants et occupants « le mesme pars, sort auparavant, et depuis aussi par les « ducs et autres seigneurs d'iceux pais ; si leur avons le tout, « comme s'il estait cy spécifié, en tant que besoin est ou « serait, de nouveau concédé et octroyé, ainsi que de nos « grâces spéciales, plaine puissance et autorité royale, nous « leur donnons, CONCÉDONS et octroyons, pour en jouyr ores « et pour l'advenir sous nostre autorité, ainsi qu'ils en ont « cy devant bien et deuement jouy et usé, jouyssoient et « usoient encore lors de l'eschange, cession et transport h « nous fait d'iceluy païs, sans qu'en général ny particulier « il leur soit besoin d'en obtenir autres lettres de concession « et octroy, [que ces dites présentes, pourveu néanmoins «. qu'esdits privilèges il n'y ait rien de contraire et dero- « géant à nos dites ordonnances, dont à cette fin ils seront « tenus de faire apparoir en nostre cour de parlement, « lors de la vérification et intérinement qui y sera fait des- « dites présentes. » En présence de pareilles dispositions, que devenait la commune indépendante ; il est facile de voir que depuis longtemps son existence avait cessé.