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 •48                   LE PALAIS SAINT-PIERRE.

 des restaurateurs, à des confiseurs, à un débit de tabac qui
 vend de la poudre et des pièces d'artifice, à des cafetiers, ce
 qui augmente les chances à'incendie ;
    3° Inconvénient de louer à l'industrie, surtout les
 magasins sur la place des Terreaux, ce qui dépare la
 façade du palais par les nombreuses enseignes qu'on y
 place. Ces magasins pourraient être affectés aux services
 municipaux établis en ville, faute de place dans l'Hôtel-
 de-Ville, et qui payent des loyers s'élevant ensemble à
 25,000 fr., ces magasins sont loués 32,350 fr.; ces bouti-
 ques déshonorent la façade ;
   4° Accès et escaliers trop nombreux à la disposition du
 public dans la journée et complètement dépourvus de
 surveillance, personne n'étant spécialement préposé à ce
 soin.
   Le palais, hormis les jours où il est ouvert au public,
 devrait être constamment clos ;
   5° Les étrangers sont forcés de monter par un escalier
usé et dont les murs sont recouverts d'un ignoble vernis de
 saleté; pour aller, au hasard, choisir parmi quatre ou cinq
sonnettes qu'ils ont peine à trouver. Pourquoi ne pas cen-
traliser, en bas, la visite des musées pour les jours où ils
ne sont pas publics et avoir là un préposé spécial à ce ser-
vice, lequel en même temps veillerait à la police du
palais? Le concierge ne peut ni ne doit s'écarter de l'en-
trée, pendant que les gardiens des musées sont à leur
poste dans leurs galeries respectives. Aussi les élèves de
l'École et autres s'en donnent à l'envi, soit sur le perron
du palais, soit dans les escaliers, soit dans la cour. Et

actuellement, étant obligées de les tenir fermées dans des* placards
très-exigus placés dans l'unique salle du Palais réservée à ces Socié-
tés