page suivante »
LE PALAIS SAINT-PIERRE. 29 fonte qui répandent leur suie sur les feuilles blanches des dessins. Il faudrait, dès lors, qu'on fît au moins un calorifère et quelques travaux de propreté. Une partie de cette École de dessin, si importante pour l'industrie et la prospérité de la ville et qui à ce titre devrait être l'objet de sa constante sollicitude ; cette autre partie, destinée au modèle vivant du soir, occupe au rez- de-chaussée, à côté de la salle de l'ancienne Bourse, la salle de l'ancienne salle du Chapitre. Il va sans dire que ce local est tout aussi noir, aussi enfumé, aussi malpropre que les salles du second étage réservées à cette même école. Cet état misérable se prolongera-t-il encore longtemps ? On doit le qualifier de honteux, de même qu'il est hon- teux pour la ville de laisser la salle de l'ancienne Bourse dans l'indicible état de saleté dans lequel on la voit. TROISIÈME ÉTAGE Pour se faire une idée exacte de ce troisième étage, il faut l'avoir vu pour se rendre un compte exact de l'incurie et de l'imprévoyance des dernières administrations. Ce troisième étage règne dans le bâtiment sur la place des Terreaux et occupe toute la longueur de ce bâti- ment, dont il forme le grenier. En y entrant, on y trouve installée toute une tribu de gens de service, de portiers, ayant chacun leur appartement avec cheminées. En outre, dans le surplus de ce local, que traversent de nombreuses gaînes de cheminées, on a entassé des quantités considé- rables de bois de service, de planches et de menus bois ou copeaux destinés à l'allumag-e du combustible du palais. A voir tous ces bois au milieu ou à côté de ces gaînes de cheminées, près de ces chambres où grouillent de nom-