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280                RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

   On voit que ni l'archevêque de Lyon ni son Chapitre
ne figuraient dans cette réunion; bien que l'assemblée se
tînt dans le palais archiépiscopal.
   Pour s'expliquer la chose, il faut simplement se rap-
peler dans quels rapports se trouvaient alors la royauté
et le pouvoir archiépiscopal.
   Philippe le Bel n'avait pas encore pardonné à l'arche-
vêque et au Chapitre leur récente révolte; el il laissait
toujours la demeure du premier (1), le cloître du second,
aux mains de ses agents.
   Les principaux officiers du roi, Gilles dit de Malbuis-
son, bailli de Màcon (2), Pons de Vissac (3), Jean d'An-
delot %4), Hugues de Marzé (5) étaient là. Mais c'est
plus spécialement devant Béraud de Mercueur, gouver-
neur militaire du Lyonnais, que furent portées (6) les
déclarations plus haut résumées. Il avait reçu du roi,
ainsi que quatre autres personnages (7), commission spé-
ciale à cet effet.

    (1) La principale, du moins. Nous n'ignorons pas qu'il avait dès lors
un château à Pierre-Scise ; sans parler des autres résidences.
    (2) Si le cadre de celte brève étude nous le pcrmetlai!, nous ajoute-
rions le nom de ce bailli à ceux que nous connaissons déjà et nous com-
pléterions d'autant la liste restée inachevée de Brussel. (V. Brussel, Nou-
vel examen de l'usage général des Fiefs en France, 1727, tome I, p. 490-
 491.)
   (3) La place occupée par ce nom dans l'acte que nous analysons nous
a porlé à y voir le nom d'un officier ou ag