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358              LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON

le 29 avril, est fait un règlement pour l'administration des
deux collèges, et le grand collège est confié aux Pères
de l'Oratoire, et le petit collège à des maîtres séculiers.
   A ce moment, le Consulat voulut ériger un troisième
collège confié aux Dominicains « qui se trouveront dans
« un quartier convenable pour cet objet, — on y profes-
« sera la rhétorique, la philosophie et la théologie que
 « déjà ils enseignent présentement, — les professeurs
 « seront pris indistinctement et après examen, parmi les
« ecclésiastiques, les religieux de tous ordres et les
 « laïques. Les professeurs du collège des Dominicains
 « devront être exclusivement choisis dans cet ordre. » Ce
projet demeura sans suite.
   Le Consulat éprouva cependant un certain embarras
pour remplacer les Jésuites dont l'enseignement avait été
si remarquable. Il avait à choisir entre les prêtres du
séminaire de Saint-Irénée, ceux du séminaire de Saint-
Charles, les congrégations de Saint-Joseph et de Saint-
Lazare. Il préféra les Oratoriens. Toutefois, le P. D'An-
glade, de l'Oratoire, ne traita d'abord que conditionnelle-
ment avec la ville. Le petit collège fut confié d'abord à un
sieur Nivoley, maître de pension, qui devait fournir les
régents des six classes ; mais bientôt après il fut remis à
la congrégation de Saint-Joseph. Le P. d'Angkde devint
plus tard supérieur du collège de Tour non, qui était une
école royale militaire.
   Le Consulat, en confiant son collège aux Oratoriens,
stipula que « la garde et l'usage de la bibliothèque, des
« médailles, machines, instruments de l'observatoire du
« collège étoient consentis à la condition que les livres
« seraient rangés, conservés et déposés en bon ordre et
« état sur les tablettes de la grande salle et de la salle
« attenante, nommée la bibliothèque Villeroy — et que