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                    RÉUNION DE LYON A LA. tKANGIs.                         87

 dis obéi à quelqu'un ou qu'elle fût encore soumise à quel-
que souverain, c'était à l'empereur d'Allemagne (1).
   Ils prétendaient, en troisième lieu, qu'on n'avait ja-
mais ouï dire que les rois de France eussent exercé à
Lyon droits de supériorité, de ressort ou de garde (2~.
   En quatrième lieu, ils exposaient que, la constitution
de Grégoire X (1274) leur ayant défendu de se donner un
nouveau gardien ou protecteur, ils ne pouvaient accepter
la suzeraineté du roi de France; et, par suite, avaient
été injustement frappés d'amendes et de saisies pour
avoir refusé de reconnaître cette suzeraineté ; au moins
en ce qui concernait la partie de leurs terres situées
au-delà de la rive gauche de la Saône et du Rhône (3),
   A ces assertions les agents du roi en opposent d'au-
tres.
  Us prouvent « clair comme le jour » (4) que de tout

   (1) . . . Secundo, se privilegiis seu litteris Imperatorum esse munitos in
 quibus contineri dicebant expresse Lugdunenses archiepiscopos aliquos,
 qui tune erant, recognovisse temporalitatem ipsius Ecclesie esse Impera-
tori sabjectam
   (2) . . . Tcrcio, quia antiquis temporibus auditum non fucrat reges
Francie, in civitale Lugdunensi vcl a!ia lemporalitate Ecclesie ipsius, usos
fuisse superioritate ressoi to vel garda....
   (3) .. . Adiciebant quarto quod saltim ultra fluvium Sagone vel Rodani
non debere manum nostre superioritatis extendi in ciyitatc predicta vel
alia temporalitale Ecclesie memorate ; pretendentes secundum conslitutio-
nem Gregorii decimi Lugdunenses se non posse ncc debere temporalitalis
sue novum patronum supcriorem vel dominum advoyare ; quare dicebant
archirpiscopus et Capitulum predicti quod gcntes nostre, quibus ex eau-
sis premissis archiepiscopus et Capitulum non obediverant,injusle saysive-
rant terras et temporalitates eorum et quicquid inde levaverant eos de-
bere restiluere Ecclesie memorate.....
   (4) . . . Ex adverso gentes nostre « luce clarius » ostendebant prefatos
archiepiscopum et Capitulum et eorum Ecclcsiam in suis temporalibus no-
torie nobis esse subjectos, utpote per reges Francorum fundatam et tem-