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FRANÇOIS DE IWÃERS DE LA VALFEMÈRE. 493 Une boiserie de hauteur exécutée par Coston et Bar- bier, forme revêtement tout autour de la salle ; cinq ou- vertures y sont ménagées, une grande pour l'entrée, laquelle dépasse la boiserie et est surmontée d'un fron- ton aux armoiries des d'Albert d'Ailly ; et quatre petites réservées dans la hauteur du revêtement dont deux seu- lement servaient de dégagement, savoir la première à droite en entrant pour le service de la cuisine, et l'autre, vers l'est pour le lavabo des religieuses lequel subsiste encore intégralement avec son réservoir et sa vasque en marbre. Cette boiserie était à ce qu'il paraît sculptée et fleu- ronnée d'ornements qui ont disparu. Le pavé de la salle était en dalles de marbre de deux couleurs : nous croyons qu'il subsiste encore sous le mau- vais plancher de sapin qu'on lui a superposé. Les armes d'Albert d'Ailly figuraient une troisième fois dans la clef du premier arc doubleau en entrant. Malgré certaines formes et s'il eut été maintenu dans cette sobriété cet ensemble eût mérité des éloges. Mal- heureusement il fut transformé en une sorte d'atelier de excellente, mais son dessin et son coloris laissaient à désirer. M. E. Bellier de la Chavignerie nous a signalé un Jean-Onufre-Phi- lippe Cretey, né à Lyon, et parent d'un Louis Oretey (Manuel de Va- mateur d'estampes de Charles Le Blanc); ce Philippe était peintre et graveur à la manière noire, travaillait à Rome, et probablement en France, au commencement du XVIIIe siècle ; on lui devrait le portrait d'Albon de Saint-Forgeulx et de Louis-le-Grand, ainsi qu'une planche représentant un troupeau. Dussieux, dans les Artistes français h l'é- tranger, nomme un André Cretey, peintre d'histoire, français, qui a peint une toile représentant le crucifix dans une chapelle de N.-D. des Miracles à Rome, Voilà donc trois Cretey ; nos lecteurs seront peut- être plus heureuxque nous, et préciseront ce qui retient à chacun.