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                LA CHARTREUSE D'ARVIÈRES.             201

gheur de Grammont et ses neveux, pour les fonds qu'ils
détenaient. Le 23 décembre 1251, ils obtinrent une sen-
tence contre les habitants de Ceyzérieu, qui furent con-
damnés à leur laisser la libre jouissance d'un bois situé
près des Roches. En 1257, au mois d'avril, Guichard,
sire de Beaujeu,leur donna un emplacement pour cons-
truire leur grange, dite depuis des Roches. Au mois de
septembre suivant, Thomas de Savoie leur donna des
fonds contigus à cet emplacement, sur lesquels les habi-
tants revendiquaient des droits, d'où procès terminé par
une transaction. En 1265, Aimé de Grammont leur res-
titua des fonds dont il s'était emparé comme siens. En
1269 et 1270, la veuve du seigneur de Grammont, Hugues
de Grammont et ses frères, se désistèrent de leurs droits
sur les terres dépendant de la grange des Roches. En
1273, ils traitèrent avec la prieure de Ceyzérieu au sujet
des dîmes qu'elle pouvait prélever. Au mois d'avril 1304,
Jeoffroy de Grammont leur concéda ses droits et confirma
la vente d'un champ que leur fit Etienne Prévost. — En
1315, ils plaidèrent de nouveau avec les habitants de
Ceyzérieu. La sentence qui intervint donna tort à ces
derniers sur bien des chefs, mais leur reconnut la faculté
de mener paître leur bétail, après la levée des foins, aux
lieux de Prailles et des Roches. En 1341, les Chartreux
firent arrêter un religieux d'Hautecombe qui avait in-
cendié leur grange. Enfin, en 1430 et 1432, ils obtinrent
confirmation d'Amédée, et de Louis, duc de Savoie, de
leur droit litigieux de pouvoir tenir des brebis sur les
 lieux voisins de leur maison d'exploitation.
  Suivant bail du 9 juin 1782, la grange des Roches ren-
dait un.revenu annuel de 380 livres. •